La votation du 9 février 2014 sur l’immigration de masse a fait couler beaucoup d’encre, et les commentaires ont fusé de toute part, dans les journaux, réseaux sociaux, blogs et j’en passe.
Ce n’est pas une image juste, c’est juste une image
Certains partisans ont accusé les opposants d’être laxistes, légèreté et de ne pas avoir de conscience nationale etc., et certains opposants ont accusé les partisans d’être xénophobes, bêtes, racistes et j’en passe. ‘Ce n’est pas une image juste, c’est juste une image’ (Jean-Luc Godard). La grande majorité des Suisses sont ouverts et ont une conscience nationale, quoi qu’ils aient voté.
2 chemins incertains
2 chemins s’ouvraient à nous, tous 2 boueux et difficiles, un choix qui ne s’est pas fait que par des extrémistes mais par un panachage de pensées, et le résultat démontre bien que la balance ne permet pas de décerner, à l’œil nu, une pensée unique mais bien un arc-en-ciel de pensées, et qui doit, et ce sont bien là les difficultés de la démocratie, être assumé par toute la population, en toute intelligence et créativité. Nous pouvons rester ouverts comme nous l’avons toujours été sans perdre notre souveraineté, et nous pouvons garder le contrôle de nos frontières sans devenir xénophobes.
Ce qui est excessif est insignifiant
Cette phrase du conseiller fédéral Daniel Burkhalter suite au commentaire de Arnaud Montebourg est pleine de bon sens et s’applique à de nombreux autres commentaires de tous bords, quelques réactions en lien (parmi tant d’autres)
Christophe Blocher(…conscience nationale faible)
Arnaud Montebourg (Suicide collectif)
Astrid Lulling (avec des citoyens aussi bêtes…)
Revue Nature (swiss xenophobia)
Et bien il avait raison, tous ces commentaires (et peut-être les gens qui les ont fait), sont insignifiants, elles ont fait le buzz et vont disparaitre dans l’oubli, car les gens de bonne volonté vont continuer à croire et se battre pour ce que nous sommes, et ne pas avoir peur des conséquences de nos actes passés, car la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance. (Maître Yoda) 😉
Nul ne sait ce qu’un choix plutôt que l’autre n’impliquera, comme un joueur d’échec qui ne sais pas quel déroulement prendra la partie suite à un coup incertain. (sauf peut-être un grand maître)
Au lieu de nous déchirer pour savoir s’il faut contrôler les flux migratoires, entraidons nous avec nos voisins et que chacun profite de l’expérience de l’autre pour trouver des solutions communes tout en respectant les spécificités et aspirations de chacun pour que travailleurs, étudiants, chercheurs et autres puissent s’épanouir.